News
Les conseils de nos alumni en photographie et vidéo
Comment faire connaitre son travail ? Comment trouver son style photographique ? Quels sont les erreurs à éviter quand on débute ? Autant de questions que les jeunes photographes peuvent se poser en début en carrière.
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons rassemblé les meilleurs conseils de nos alumni photographes et vidéastes. Concrets et directement tirés de leur expérience, ces retours vous guideront pour démarrer avec confiance.
"En sortant de l’école, j'ai continué à développer mes projets personnels pour avoir de la matière à partager sur mes réseaux.
J’ai aussi créé beaucoup de contacts en envoyant systématiquement un DM aux personnes qui venaient de s’abonner à mon compte. Je n’ai pas toujours reçu une réponse mais ces premières prises de contacts ont été très utiles par la suite, quand mes projets ont commencé à être diffusés plus largement et que mes interlocuteurs se sont aperçus que je les avais déjà approchés 4 mois plus tôt".
"Instagram m'a permis de diffuser au maximum mes photos et de faire connaitre mon travail au-delà de mon cercle proche. C'est par ce biais que je suis contactée par les artistes qui cherchent une photographe".
Les projets personnels : un espace pour montrer sa créativité
" Faites des projets! Lorsque j’ai tourné le clip de Vendredi sur mer le label avait investi une petite somme à laquelle j’ai contribué, et avec ce budget j’ai pu réaliser le clip qui m’a permis d’être repérée et signée.
Il ne faut pas viser toute suite la perfection, les grands moyens, les grandes équipes. Dans certains cas, travailler avec de petits moyens et en autonomie peut être très enrichissant".
Saisir toutes les opportunités de montrer son travail
"Je fait régulièrement des lectures de portfolio et j'ai exposé mon travail à plusieurs reprises.
Je démarche également les potentiel·les client·es avec qui j'aimerais travailler, j'ai notamment commencé à travailler pour la presse par ce biais".
"On a tendance à se sentir seul après la sortie de l'école, il ne faut pas avoir peur d'aller vers les gens, de faire des lectures de portfolio, de se présenter à des directeurs de festival. Il ne faut pas hésiter à montrer son travail, il y a tout à gagner et rien à perdre.
C’est important aussi de répondre à des appels à projets et ne pas se laisser décourager par les refus, ce sont choses qui arrivent, il faut continuer et expérimenter plein de choses."
"Ce qui a véritablement porté ses fruits pour moi, c’est d’avoir su trouver mon propre style, ma signature, et de l’assumer pleinement. C'est le conseil que l’on m’a le plus donné.
Il faut faire ce qui nous ressemble et essayer de continuer à s'amuser avec ses photos ! ".
"Je conseillerai de créer en puisant dans votre vécu, dans ce qui a du sens sur un plan personnel. C'est souvent cette authenticité qui rend les images intemporelles et qui permet de développer un univers riche".
"Le métier a beaucoup changé, tout dépend du profil des diplômés, mais pour moi, étant donné la facilité avec laquelle on peut produire des images aujourd’hui, les jeunes photographes doivent impérativement avoir un bagage intellectuel important pour se démarquer.
J’ai parfois vu des photographes gâcher leur talent parce qu’ils n’avaient aucune connaissance de l'histoire de l'art ou des codes de construction d’une image.Il faut se cultiver autour de la photo, enrichir son propos, avant de se précipiter et de produire des tonnes et des tonnes d’images".
"Faites-bien valoir vos droits (d’auteur par exemple). Beaucoup de photographes se font exploiter en sortie d’école. Ce phénomène s’est aggravé avec l’IA et l’abondance d’images mise à disposition sur internet. C’est à travers notre intransigeance que notre métier pourra continuer d’exister ".
"Ne jamais se reposer sur ses acquis ou son savoir. La photographie est un milieu qui évolue très rapidement. Il faut être ouvert à toutes les nouveautés, toujours se cultiver, continuer à nourrir sa passion. Il faut essayer autant que possible de conserver cet attrait initial qui nous a poussé à faire ce métier et garder ce plaisir-là intact d’une façon ou d’une autre. Continuer à s’émerveiller comme on le faisait au début c’est fondamental".
"La principale difficulté c’est de réussir à atteindre un équilibre entre les projets « alimentaires » et les projets artistiques. Ce n’est pas facile de résister à la tentation de faire uniquement des projets commerciaux. Les projets artistiques ne sont pas toujours lucratifs, mais ils apportent de la crédibilité à notre travail".

Aucun commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.