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Basile Nottin, Responsable projets communication et partenariat média chez Carenews
Diplômé en 2018 de la Licence professionnelle "Management de projets en Communication et Industries Graphiques" de GOBELINS Paris, Basile Nottin est aujourd'hui "Responsable Projets Communication et Partenariat Média" chez Carenews, le média des acteurs de l'engagement.
D'abord destiné à l'horticulture Basile s'est pris de passion pour la communication digitale engagée. Il a crée il y a an "Les Enragés", un collectif visant à réunir les communicant.e.s engagé.e.s de moins de 30 ans.
Vous vous destiniez au départ à l’architecture paysagère, comment êtes-vous arrivé au numérique et aux réseaux sociaux ?
J’ai suivi un bac pro Aménagements Paysagers dans une Maison Familiale Rurale dans le Cantal puis un BTS à l’école d’horticulture Du Breuil à Paris mais je n’y ai pas trouvé ma place. Je voulais changer de domaine et bousculer mon quotidien.
J’ai enchaîné sur un service civique qui avait pour thématique « développer le numérique en Nouvelle Calédonie ». Je suis parti sept mois à Marée, une petite île dans le Pacifique.
Cette expérience m’a permis de mûrir et de développer mon projet d’études avant mon retour en métropole. Dans le cadre de ma mission, j’ai été nommé responsable du secteur numérique et réseaux sociaux pour l’organisation des championnats du monde jeune d’escalade. J’étais chargé de la gestion de la publication d’articles et des résultats en direct. En tout, j’avais neuf personnes à manager. Cette expérience a été très enrichissante tant humainement que professionnellement. Fort de ce bagage, j’ai repris mes études à Paris en BTS communication avant de rejoindre la licence professionnelle de Gobelins.
Vous avez été diplômé de la licence professionnelle Management de projets en Communication et Industries Graphiques en 2018, quel a été votre parcours à la sortie de l’école ?
J’ai fait mon apprentissage au sein de la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris. Mon mémoire de fin d’année portait sur la digitalisation de leur image de marque.
Après mon diplôme, j’ai poursuivi mes études pour me spécialiser en communication digitale avec un master Manager et Entrepreneuriat de Projets Numériques option Communication digitale. J'ai ensuite rejoint l’équipe communication du Musée de Cluny, une expérience formatrice et inoubliable.
Puis j’ai voulu essayer l’entreprenariat. J’ai été sélectionné pour faire partie du programme Matrice Patrimoine, un institut d’innovation technologique et sociale qui rassemble dans une même communauté étudiants, entrepreneurs, chercheurs et artistes. Le projet était de déployer les nouvelles technologies au sein de monuments de plus de 900 ans. Ce programme novateur m’a beaucoup appris, notamment que je ne souhaitais pas devenir entrepreneur, du moins pas encore !
Peu après, j’ai intégré le média Carenews.
©MaryLouMauricio
En quoi consiste votre métier de responsable de projets communication et partenariats médias chez Carenews?
Je m’assure de la bonne réalisation des projets, de la promotion du contenu éditorial, des événements et des partenariats médias.
Pouvez-vous nous en dire plus sur Carenews ?
Carenews est le média des acteurs de l’engagement. Notre mission, c'est d’analyser et de décrypter l’information, de dégager des tendances afin d’animer ce secteur en pleine expansion.
Flavie Deprez et son associé Guillaume Brault ont initié le projet il y a sept ans maintenant avec la conviction très forte qu’il fallait absolument de l’information indépendante et de qualité pour s’engager mieux et davantage.
Carenews est contributif, il donne la parole à tout le monde. C’est le seul média français trans-statut : individu, association, porteur de projet, financeur, entrepreneur.
Nous sommes essentiellement un média web. Nous avons une équipe de journalistes qui décrypte l’actualité du secteur et apporte son expertise. Nous produisons également des podcasts sur des thématiques liées à l’engagement et une série “Entrepreneurité”, qui met en avant l’aventure collective entrepreneuriale. Enfin, nous réalisons des études, dont “le Top 50 de l’entrepreneuriat à impact” et un cahier de vacances engagé. Nous animons aussi des conférences.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
La communication est un métier de passion et de rencontres, j'ai toujours été doué pour nouer des relations et les entretenir. Avec mon parcours académique et professionnel qui peut être perçu comme atypique, j’ai eu fréquemment le syndrome de l’imposteur. Ce parcours, je le transforme en force aujourd'hui.
Avec ce qui se passe dans les grandes écoles, comme récemment, lors des remises de diplômes, HEC, AgroParisTech… Cette recherche de sens autour de la transition écologique est fondamentalement indispensable. Ce qui me plaît, c’est que j’ai eu la possibilité en début de carrière de lier engagement et premier emploi.
Je suis persuadé que l'écosystème de l'impact et de l'engagement a besoin de moments de réflexion autour de la communication. C’est pour cette raison que j’ai lancé, il y a un an, le collectif “Les Enragés” avec pour objectif de réunir l'ensemble des jeunes communicant·e·s engagé·e·s.
Si vous êtes un.e ancien.ne élève en communication de moins de 30 ans et que ces thématiques vous parlent, n'hésitez pas à nous rejoindre !
Blou dans la nuit
Pouvez-vous nous raconter un bon souvenir de votre passage à GOBELINS ?
Notre projet de fin d'année portait sur la création d’un livre jeunesse destiné aux plus petits. Nous avions imaginé un livre phosphorescent afin de les accompagner dans le passage du jour à la nuit Blou dans la nuit. Nous sommes partis le présenter à la fin de l’année à la Foire Internationale du livre jeunesse de Bologne en Italie. Un moment très fort. Nous sommes restés très proches avec mon groupe d'étude, nous habitons tous dans le même quartier de Paris.
Quel conseil donneriez-vous à un.e jeune diplômé.e en communication print et plurimédia?
De rester curieux ! Et de ne jamais s'asseoir sur ses acquis, on apprend toujours de ses pairs. Il existe un tas de dispositifs pour le faire comme Les Napoléons, L’ADN le shift, rejoindre le collectif Les Enragés…
Interview par Sophie Jean
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