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Robin Moncho, designer digital

02 décembre 2025 Portraits
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Diplômé du Master ECNI, option Lead créatif en 2024, Robin Moncho est digital designer en freelance.

 

Il a intégré cette année le programme ARTE Incubation. Dédié à l’exploration de nouveaux récits et formats audiovisuels il réunit 10 à 12 créatif·ves aux parcours, âges et disciplines variés pour une résidence de 5 semaines. 

 

Robin revient pour nous sur cette expérience et sur son parcours.

 

 

 

Vous avez été diplômé du Master Expert en Création Numérique Interactive en 2024, quel a été votre parcours depuis votre sortie de l’école ? 

Après mon diplôme j’ai commencé à travailler en indépendant , j’ai réalisé plusieurs missions de direction artistique, de design graphique et de motion, dans le secteur de la culture, notamment pour le festival Octobre Numérique - Faire Monde à Arles.

 

En parallèle de mes missions de design, j’ai exploré les possibilités du moteur Unreal Engine et collaboré avec des artistes installés dans le milieu de l’art numérique. J’ai aussi formalisé mes idées de projets en dossiers pour répondre à certains appels de résidences artistiques.

 

 

 

Visuel réalisé pour le festival Octobre numérique 

Visuel réalisé pour le festival Octobre numérique 



Pouvez-vous nous en dire plus sur votre expérience au sein de l'incubateur d'Arte ?

J’ai découvert l’appel à candidature grâce à un article sur le réseau GOBELINS Alumni, je n’avais pas entendu parler de l’incubateur auparavant.

 

L’incubateur Arte, c’est la rencontre d’une douzaine de créatifs et artistes émergents dans le milieu de l’audiovisuel au sens large. On y retrouve des personnes issues du cinéma, de l’animation, du documentaire, ainsi que des profils plus hybrides comme moi, avec des compétences dans l’image et le design interactif.

 

L’objectif de cet incubateur c’est de mettre en relation des profils différents sans poser de limites créatives dans l’imagination de projets.

 

Nous travaillons en groupe sur des ateliers que nous découvrons sur place, il ne s’agit pas de réaliser un projet personnel déjà pensé.  Ces cinq semaines, étalées sur plusieurs mois, sont dédiées à l’exploration de nouveaux récits et formats audiovisuels à travers des temps de pratique et de rencontres. 

 

La suite s’annonce optimiste car cet incubateur permet des rencontres précieuses, artistiquement et professionnellement. Qui sait, peut-être qu’un projet émergera de cette expérience, ou bien plus tard, grâce à ces nouvelles rencontres.

 

 

 



En quoi la formation ECNI vous a-t-elle aidé dans votre parcours de digital designer ? 

J’ai pu découvrir tous les secteurs auxquels s’applique le design interactif comme : les métiers du web (UI/UX et WebGL), le jeu vidéo et la gamification, les installations, la réalité mixte…

 

 La création interactive est un domaine qui nécessite des compétences solides en graphisme et motion design, et en 3D selon le profil. C’est cette pluralité qui m’a plu.

 

J’ai aujourd’hui plusieurs compétences et plusieurs casquettes, que je rassemble sous le terme de digital designer.

 

 

 

Visuel pour le jeu vidéo "Gladiator Punch"

Visuel pour le jeu vidéo "Gladiator Punch"



Pourquoi avez-vous choisi la création numérique et l’interactif ?

Le design interactif transforme l’utilisateur en co-auteur de l’expérience. Bien loin du spectateur à distance, un utilisateur se saisit réellement de l’expérience ou de l'oeuvre interactive qu’on lui propose. Même quand le spectateur n’est pas directement acteur, son expérience peut être interactive grâce à l’immersion dans l’environnement, la position de son corps, les jeux de regard… C’est ce qu’on peut expérimenter dans des projets de mapping ou dans les vidéos 360° en VR par exemple.

 

J’ai grandi avec internet et les jeux vidéos, je suis passionné d'image animée, c’était donc naturel pour moi d’aller dans la direction de la création numérique, et d’explorer les formes culturelles d’aujourd’hui et de demain.

 

C’est un domaine en pleine évolution, qui permet d'expérimenter des formes immersives novatrices aux limites encore indéfinies.

 

 

 



Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? 

Ce qui me passionne, c’est la capacité à faire naître des imaginaires sensibles chez les autres par l’image, l’immersion et l’interaction.

 

La diversité de la pratique me plait aussi beaucoup, les projets peuvent être très variés selon les domaines d’application et les clients. D’autant plus si on développe des formes expérimentales et artistiques en parallèle.

 

 

 

Visuel pour l'exposition "Take Care" 

Visuel pour l'exposition "Tech Care"



Vous arrive-t-il de travailler avec des anciens ou des anciennes de l’école ?

J’ai déjà travaillé avec un motion designer issu de GOBELINS lors d’une mission.

 

Au quotidien, ce réseau d’anciens et anciennes de la formation me permet surtout d’échanger sur les expériences professionnelles, les envies, les choix de carrières ou encore sur l’administratif.

 

Il m’arrive parfois de demander conseil à des ami.e.s au profil similaire, qui ont une ou deux années d’avance sur moi dans le monde de l’indépendance.

 

 

 

"Paradis artificiels" - expérience VR

"Paradis artificiels" - expérience VR



Quel conseil donneriez-vous à un.e jeune diplômé.e ?

Je conseillerais de trouver ce qui vous fait vraiment vibrer, et d’aller dans cette direction.

 

Il faut parfois prendre le temps d'expérimenter plusieurs formes dans la création numérique, pour trouver ce qui nous parle le plus.

 

La création numérique est un monde aux frontières poreuses, donc il ne faut pas hésiter à aller expérimenter dans les domaines voisins.




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