Projet MONA en Australie : retour d’expérience de Charlotte Guilmard et Léa Kasprowicz

Le projet Mona est une expérimentation de 4 ans visant à intégrer la mobilité européenne dans les parcours de formation en apprentissage. Elle regroupe 43 centres de formation à travers la France métropolitaine dont GOBELINS Paris.

Les apprentis inscrits ont ainsi la possibilité d’effectuer une période de mobilité professionnelle d’une durée minimale de huit semaines en Europe ou à l’international.

C’est dans ce cadre que Léa Kasprowicz, étudiante en 3ème année du Bachelor Graphiste Motion Designer a été accueillie par Charlotte Guilmard (diplômée de la formation Designer web, en 2021), Designer Graphique pour l’entreprise Gym Plus Australia pour un stage de quelques mois à Melbourne en Australie.

Elles nous livrent leurs retours sur cette expérience.

👉 découvrir le portrait de Charlotte 

Léa : J’ai travaillé sur le développement de l’identité visuelle du rebranding en mouvement. J’ai créé des bases et des templates réutilisables pour la marque, recherché des signatures sonores et des mouvements cohérents avec la direction artistique, et apporté des propositions sur l’animation, la vidéo.

Charlotte : Léa travaillait directement sous ma direction, la collaboration s’est extrêmement bien passée. Elle s’est très vite adaptée à notre manière de travailler et à l’environnement multiculturel de notre équipe.

Léa a fait preuve d’une grande créativité, d’une vraie curiosité et d’une belle flexibilité dans ses propositions. Toujours ouverte aux retours et impliquée avec énergie, elle mène ses projets avec sérieux et passion. C’est aussi une personne agréable et positive, qui a su trouver sa place très naturellement. Toute l’équipe l’a adorée !

Léa : La collaboration avec Charlotte s’est très bien passée. Elle a été très présente et disponible pour répondre à mes questions. Elle avait préparé mes tâches et mon arrivée en amont, ce qui a rendu le début de mission très fluide. Elle m’a donné de précieux conseils et a été à l’écoute de mes besoins logistiques.

Nous avons aussi partagé des moments en dehors du cadre professionnel, ce qui a rendu l’expérience encore plus humaine et agréable.

Photo personnelle - Léa Kasprowicz

Charlotte : Nous souhaitions développer nos contenus animés dans le cadre de notre nouveau rebranding, et le regard neuf et la sensibilité graphique de Léa nous ont permis d’aller plus loin que ce que nous imaginions.

C’est toujours enrichissant de confronter sa pratique à de nouvelles approches et au regard de cette génération très à l’aise avec les outils numériques et les tendances visuelles actuelles.

A titre personnel, j’ai pris beaucoup de plaisir à pouvoir échanger en français au quotidien — ce qui est assez rare dans mon environnement professionnel australien !

Léa : J’en retiens énormément de choses. Je suis encore en train d’assimiler tout ce que j’ai vécu. Ces deux mois m’ont paru bien plus longs tant j’ai traversé différentes phases émotionnelles et découvert de nouveaux aspects de moi-même. Sur le plan professionnel et personnel, cette expérience a été très enrichissante, j’ai fait de merveilleuses rencontres !

Charlotte : Je connais très bien la réputation de GOBELINS, et pour cause : j’y ai moi-même étudié. Je sais donc que cette réputation repose sur un enseignement d’une grande qualité, une sélection rigoureuse des étudiants et un accompagnement pédagogique exceptionnel.

Accueillir un·e stagiaire de GOBELINS, c’était pour moi la garantie d’une collaboration sérieuse, créative et enrichissante, aussi bien pour l’étudiant.e que pour l’entreprise.

Je savais que je ne prenais pas de risque, tout en ayant la chance d’apporter une belle opportunité d’expérience internationale à un.e jeune talent prometteur/prometteuse.

Charlotte : Absolument, cette expérience a été très positive, et je serais ravie d’accueillir à nouveau un.e étudiant.e de GOBELINS. C’est une collaboration qui apporte un vrai dynamisme créatif à notre structure.

Léa : Oui, sans hésitation. C’est une expérience qui permet de se redécouvrir, de grandir et d’élargir sa vision du travail comme de soi-même.

Photo personnelle - Léa Kasprowicz

Charlotte :  Travailler en Australie, c’est sortir de sa zone de confort : on évolue dans une autre langue, une autre culture, un autre rythme de travail. On doit s’adapter, s’intégrer à une nouvelle équipe et à un mode de vie différent.

Cette expérience développe énormément la confiance en soi, l’autonomie et l’ouverture d’esprit. Il faut être un peu aventureux.euse pour tenter l’expérience — mais c’est justement ce qui la rend si formatrice et mémorable.

Léa : L’équipe australienne été très accueillante et bienveillante.

J’ai profité de la première semaine sur place pour découvrir la ville. Je me suis un peu perdu en explorant les différents quartiers, le décalage horaire a été un petit défi mais j’ai pu assister à une performance de V-jing audio-réactif de Ryoji Ikeda, un de mes artistes favoris ! J’ai aussi participé à un événement hip-hop dans le quartier de Footscray, ce qui m’a permis de découvrir la communauté hip-hop de Melbourne et de participer à d'autres évènements.

Charlotte : Dans le cas de Léa, les démarches ont été très simples : elle est venue avec un Working Holiday Visa et une convention de stage signée par GOBELINS. L’Australie est plutôt flexible à ce niveau, tant que les conditions du visa sont respectées et que le cadre du stage est bien défini à l’avance.